23 Oct

S’affirmer ! Parfois déplaire, souvent prendre soin de soi.

S’affirmer. C’est quoi?
s'affirmer
S’affirmer

S’affirmer. C’est avant tout prendre soin de soi. C’est-à-dire? C’est la capacité à exprimer ce qu’on pense, ce que l’on veut, ce que l’on ressent, tout en respectant l’autre. C’est, pour exemples, pouvoir dire sans agressivité, demander sans s’excuser, répondre à une critique.

S’affirmer, c’est se protéger
s'affirmer
s’affirmer

S’affirmer ne garantit pas le succès d’obtenir ce que l’on souhaite ; c’est se donner simplement plus de chance d’obtenir ce que l’on veut. Aussi, s’affirmer c’est accepter de prendre le risque de déranger l’autre ou de déplaire. C’est surtout et d’abord une occasion de se rappeler à soi qui l’on est, ce qu’on aime et ce que l’on veut. Faire cela, c’est alimenter notre sentiment de contrôle sur notre environnement. Ainsi, s’affirmer c’est se sentir bien dans sa peau. C’est réfléchir à soi avant de faire le premier pas de la journée. Penser  en commençant par « je » et se convaincre que tout point de départ c’est nous et qu’il nous reste qu’à trouver le meilleur chemin pour être bien. Il faut, au préalable, bien se connaître et se sentir légitime dans ce que l’on souhaite. Enfin, s’affirmer c’est prendre soin de soi comme un objet précieux que l’on protège.

S’affirmer, c’est tendre vers son idéal à soi

Le piège de ceux qui ne s’affirme pas assez, c’est de croire que pour être heureux il faut ne pas rencontrer de situation de conflit avec autrui. Petit à petit, ces mêmes personnes apprennent davantage à être un personnage idéal pour les autres au lieu de dessiner son propre idéal. A long terme, il arrive parfois que cela ne suffise plus à être désiré ou non rejeté. On a l’impression de passer pour la « bonne poire ». Le pire, c’est que l’on se blâme de ne pas y arriver, on se sent alors responsable de notre isolement. Or, il serait plus juste de reconnaître que l’on ne connaît pas vraiment l’idéal qu’autrui à dans sa tête. Nous construisons en fait cet idéal d’après nos hypothèses, nos croyances ou valeurs issues de notre éducation. Ainsi, cet idéal est impossible à atteindre car irréaliste de ne reposant sur aucune règle universelle.

Pour le dire autrement et pour conclure

Ne pas s’affirmer c’est s’oublier à plus ou moins long terme. Alors, nous risquons de nous mettre en situation d’échec à satisfaire un idéal qui n’appartient à personne. Ainsi, s’affirmer c’est s’engager à se respecter en faisant valoir ses besoins et c’est être capable de les faire partager sans agressivité.

27 Mai

Intelligence émotionnelle ou comment maîtriser nos réactions

Intelligence émotionnelle ou comment maîtriser nos réactions
Intelligence émotionnelle
Intelligence émotionnelle

Intelligence émotionnelle ou comment maîtriser nos réactions est de plus en plus un terme présent dans nos discussions. Nous essayerons ici de nous intéresser sur la première facette de la maîtrise des émotions. Nous parlons de l’identification.

Identification des émotions

Il faut tout d’abord poser le postulat que le système des émotions arrive avant la naissance du cortex. Ce dernier est le siège de la compréhension avec ses différents modes de raisonnement comme la logique déductive ou inductive. Il encode en mémoire les expériences. Le système des émotions a lui aussi une mémoire mais moins précise et plus globale. Tout ce que l’on veut ici retenir c’est que le cortex est au service des émotions. Quand ces dernières émergent alors le cortex se réveille et analyse si le danger est important ou pas.

Identifier nos émotions ?

Voici toute la difficulté première dans l’apprentissage des émotions. Dans un premier temps, il faut savoir décoder l’émotion chez l’autre pour y réagir de façon adéquate. Pour soi, c’est un peu plus dur. Car, on n’a pas un miroir pour voir notre tête à chaque émotion. Ainsi, il faut utiliser une autre source d’analyse : le ressenti. Savoir détecter la tension dans notre corps, la boule au ventre ou bien encore la transpiration des mains s’apprend.

Comment ressentir ?
Intelligence émotionnelle
Intelligence émotionnelle

Pour ressentir, il faut s’entraîner. La relaxation est un bon moyen pour apprendre. Par exemple, vous vous détendez au maximum et faites un tour de votre corps de la tête jusqu’aux pieds. Quand tout semble calme, essayer de vous rappeler le dernier événement joyeux que vous avez vécu. Tout en essayant de garder les images et pensées dans votre esprit, balayer votre corps et noter ses modifications. Peut-être allez-vous constater, une respiration ample, un sourire au coin des lèvres ou bien encore les yeux qui pétillent. Faites cela pour l’ensemble des grandes émotions et noter comment votre corps réagit.

Coter l’intensité

L’intensité des sensations n’est pas la même pour chaque événement. La peur d’une araignée crée des sensations désagréables. La vue d’un tigre à moins de cinq mètres provoque aussi de la peur mais les sensations sont plus intenses. Ainsi, notre corps réagit différemment et l’intensité en témoigne.

Pour conclure
Intelligence émotionnelle
Intelligence émotionnelle

L’apprentissage de l’intelligence émotionnelle est accessible à tous. Parfois seul ou accompagné, nous sommes tous capables de progresser dans ce domaine. Les effets bénéfiques sont innombrables. Enfin, le système des émotions n’est pas votre ennemi. Sa principale fonction est de vous donner de l’information pour vous aider dans vos choix de vie. Ne rien vouloir ressentir, c’est est en combat avec soi éternellement. Accueillir ses émotions c’est une chance d’avoir accès à une relation plus élaborée avec son environnement.

4 Mai

Une activité cérébrale qui nous dérange ; un TOC ?

Une activité cérébrale qui nous dérange; histoire d’un TOC

Notre capacité à faire face aux événements varie selon l’âge, les ressources acquises ou bien notre patrimoine génétique. Ce sont quelques facteurs parmi tant d’autres pouvant expliquer nos différences et donc notre individualité. Que nous manque-t-il qui fait que nous sommes parfois si submergés que nous optons pour des conduites qui ne nous ressemblent pas ? Une activité cérébrale qui s’active mais qui ne trouve pas de réponse face à la difficulté. Dans le TOC ( trouble obsessionnel compulsif ) il y a des réactions qui font partis de ces comportements étranges que nous réalisons malgré nous. Quelles sont les possibles explications ?

Une activité cérébrale qui créée de la douleur

Dans le TOC on pourrait dire qu’il ne nous manque rien pour s’adapter. Nous dirions plutôt que nous avons une chose en trop. Pour le dire plus précisément, nous créons une signification négative à un événement. Cet événement c’est l’activité de notre système cérébral. Quand certains prennent du plaisir à se torturer la tête comme les hauts potentiel, d’autres y voient une contrainte supplémentaire à supporter. Ainsi, pour une même sensation nous n’y apportons pas la même signification.

Avant de poursuivre, nous devons convenir que le développement cérébral de l’être humain soit dans un premier temps passé par la construction de son système lymbique (système des émotions). Ce n’est que bien plus tard que l’on voit apparaître la matière grise, le système frontal ou bien encore le cortex. Cette partie , nous la connaissons tous. C’est elle qui s’agite, qui chauffe et qui peut même provoquer de la douleur. Parfois appelée « bosse des maths », elle se situe derrière notre front. Ainsi, le cortex est au service du système limbique. La réflexion est au service de l’émotion. Pour finir, l’homme s’est créé un organe de réflexion parce que le système des émotions ne trouvait pas toujours de réponse sur la conduite à tenir.

Le cortex aux ordres des émotions

Le système de réflexion (cortex) est donc on repos tant que l’on ne le sollicite pas. Il est en quelque sorte aux ordres du système des émotions. Quand les émotions se déclenchent comme la peur, le cortex se réveille et cherche un moyen pour la réduire. Fuir ou attaquer sont ses deux armes principales ! Prenons un exemple. Vous êtes à la terrasse d’un café, sur une chaise dos à la route.

Tranquille, vous appréciez sereinement votre sirop à la pêche ou un jus de banane. Tout d’un coup, vous entendez derrière vous le couinement de pneus qui hurlent sur l’asphalte. Vous vous dites que c’est une voiture qui freine et qu’un conducteur perd peut-être le contrôle de cette dernière. A ceci se rajoute que l’idée effroyable qu’elle pourrait se diriger vers vous pour finir sa course. Alors, vous vous levez d’un seul coup, votre cœur bats la chamade, vous vous retournez, vous observez et en même temps vous vous levez de votre chaise prêt à partir au cas où ! Ouf, rien de grave, la voiture est loin et elle n’a percuté personne. Vous vous rasseyez et prenez le temps de vous remettre de vos émotions. Vous vous êtes inquiété pour rien. Enfin pour cette fois-ci. C’est en tout cas ce que vous avez pu constater grâce à votre cortex qui s’est activé. Son activation a été intense en très peu de temps mais nécessaire. Mais alors quel rapport avec le TOC ?

Une hypothèse à débattre

Une hypothèse formule que notre cerveau fonctionne sans que le système des émotions le sollicite. Jusqu’à là rien de grave. Tout change lorsque ce même système s’active tout seul et se nourrit de problématiques multiples éloignées de toutes préoccupations actuelles. Il cogite en quelque sorte et n’arrive pas à s’arrêter comme s’il cherchait une réponse à une question mais aucune ne lui apportait satisfaction.

Les conséquences de cette activité produit une légère souffrance que l’on retrouve quand on apprend une leçon difficile. Ces sensations vont rendre anxieux l’individu car il n’arrive pas à s’apaiser. Cette anxiété est tellement forte et incompréhensible que l’individu cherche par tous les moyens de l’arrêter. Jusqu’au moment où effectivement tout s’arrête. La personne heureuse de cet état va rapidement chercher le comportement qu’elle faisait dans les derniers instants pour le répéter au cas où ! La compulsion vient de naître. En fait, ce que la personne ne sait pas c’est que sont anxiété serait quand même descendu à un moment ou à un autre sans rien faire. Mais elle croit que le geste ou la pensée réalisée dans les derniers instants avant la disparition de son anxiété est le remède à cette dernière.

Pour conclure rapidement

Nous avons essayé de montrer que, parfois, il ne manque rien à l’individu pour faire face. Ici, son inadaptation est dû au fait qu’il se créé, malgré lui, une réponse qui n’en est pas une. Ce n’est pas une activité cérébrale défaillante. Mais plutôt une activité cérébrale qui ne sait pas s’arrêter. Et, c’est après parfois plusieurs mois qu’il observera que son comportement est inadapté mais que son corps ne peut s’empêcher de vouloir reproduire.

31 Mar

Comment accepter de se faire du bien et accéder au plaisir?

Se faire du bien; est-ce si facile?
Se faire du bien
Se faire du bien

Se faire du bien est parfois difficile. Pour le dire autrement, il ne suffit pas parfois d’avoir du désir pour accéder au plaisir. Nous avons parfois des difficultés à réaliser nos désirs par la survenue d’une peur, d’une honte ou culpabilité associée. Ceci se retrouve parfois notamment lorsqu’on a une envie particulière de chocolat mais la culpabilité nous restreint à en prendre.

Quelques règles

Pour réaliser ce souhait de se faire du bien et accéder au plaisir il faut tout d’abord être dans le présent C’est-à-dire que nous devons avons conscience de ce que l’on souhaite et des sensations de plaisir attendues. Comme ne pas avoir envie de chocolat et manger complètement la tablette pour ne savourer que le dernier carré.

Se faire du bien
Se faire du bien

Il faut accepter de se relâcher un peu afin de passer à l’acte. Ceci passe par le fait de concevoir que nos attentes peuvent être différentes de la récompense. Mais aussi, reconnaître que nos actes provoquent des « actes collatéraux « auxquels on n’avait pas pensé. Ceci évite de ruminer et de passer en boucle une interminable liste de scénario probable dont on n’a aucun argument pour prouver qu’il puisse se produire. Le nombre d’hypothèse augmente le doute et ce dernier diminue la confiance en soi.

Il faut envisager nos désirs ne sont pas forcément en lien avec des objectifs de vie. Souvent, certaines personnes essaient de rationaliser leur plaisir et s’y restreint au bout de quelques temps par manque de cohérence avec des devoirs liés à des valeurs sociales. Je ne devrais pas penser à me faire du bien car en ce moment d’autres souffrent et certains pourraient me le reprocher.

Une première conclusion
Se faire du bien
Se faire du bien

Enfin, nous finirons cet exposé par un dernier argument avant de poursuivre la fois prochaine. Nous devoir reconnaître que nous nous sentons légitime de nous faire du bien. Cette reconnaissance passe par l’estime de soi. Cette dernière est un sentiment vis-à-vis de soi comme un être bon. Pour faire simple nous nous aimons. Nous comprenons qu’à partir de cette idée nous avons plus de chance de chercher du plaisir qui correspond à l’évaluation de notre mérite.

27 Jan

Se faire du souci ; comment savoir si c’est vraiment excessif?

Sommes-nous anxieux?
Se faire du souci
Se faire du souci

Se faire du souci serait-il bien normal? Nous entendons souvent autour de nous dire, lorsque que l’on exprime un souci, que l’on « devrait respirer, prendre l’air ou des vacances ». Cette remarque apparaît plus particulièrement à l’encontre des personnes qui se tracasse la tête plus que les autres. Peut-on, sous ces simples remarques, nous cataloguer comme une personne anxieuse lorsqu’on se fait du souci pour un problème présent ou futur ?

Les critères de sévérité
Se faire du souci
Se faire du souci

Voici quelques critères qui pourrait nous mettre la puce à l’oreille ! Tout d’abord, si vous avez l’impression que vos soucis sont récurrents ou que vous avez dû mal à vous en défaire révèle un premier signe d’alerte. De plus, si vous avez des difficultés à vous détendre, l’impression d’être facilement fatigué ou faites des efforts pour vous concentrer, vous pouvez sérieusement commencer à vous interroger. D’autres manifestations comme le sentiment d’avoir l’esprit vide, une irritabilité fréquente, une tension musculaire et le sommeil perturbé sont aussi de bons indicateurs. Enfin, si  vous considérez que ces soucis accompagnés de symptômes précédents déclenchent une anxiété significative, vous serez éclairée de chercher des techniques de relaxation ou de résolution de problème.

Se faire du souci est-ce normal ?
Se faire du souci
Se faire du souci

Soyons clair, se faire du souci est une bonne préoccupation. Cela permet de préparer l’avenir et de mettre en place des solutions pour éviter des désagréments. Là où l’on peut dire que c’est pathologique, c’est lorsque le fait de se faire du souci est excessif. Mais comment différencier un souci excessif d’un souci normal ?

Tous nos soucis sont légitimes. Ce qui les différencient de normaux c’est lorsque nos heures de ruminations n’ont que très peu d’effet sur le soulagement. En fait, nos techniques pour faire face sont illusoires ou plus précisément apaisante que temporairement.

Un petit exemple pour conclure

Un petit garçon peut redouter de parcourir un chemin qui traverse une forêt. Cette angoisse s’explique par la crainte de rencontrer le grand méchant loup. Cette anxiété se manifeste par des sensations désagréables comme la boule au ventre. Il cherchera alors à se rassurer en demandant à ses parents qu’il ne risque rien. Les paroles rassurantes vont apaiser l’enfant en l’éloignant de l’image terrifiante d’être dévoré par l’animal. Mais ce sentiment ne sera que temporaire. Car, le loup existe toujours ainsi que la problématique de traverser la forêt. Ce qu’il faut conclure, ce n’est pas le souci en lui-même qui fait défaut mais bien notre manière de réduire l’anxiété qu’il provoque.

13 Jan

La dépression : comment faire pour la diminuer facilement?

La dépression c’est quoi?

La dépression est un état où la personne a une diminution de l’estime de soi avant tout. Mais aussi, elle ressent une perte de confiance dans ses interactions avec le monde extérieur. Plus précisément, elle se sent incompétente. Enfin, la personne dépressive s’envisage difficilement dans le futur. Elle n’a plus de projet et trouve peu intéressant ce qui s’offre à sa porté. Pour résumé, nous pourrions expliquer ces trois difficultés comme une diminution de retours positifs dans ce qu’elle entreprend.

Quelles orientations pour le soin de la dépression?
Dépression
Dépression

Tout d’abord, la personne doit prendre conscience de ses pensées automatiques négatives qui se manifestent dans les trois sphères énumérées ci-avant. Notamment, elle doit reconnaître le rapport entre ses pensées, ses émotions et son comportement. Elle doit apprendre à questionner ses pensées automatiques et à examiner leur validité. Mais aussi, elle doit alors substituer des interprétations plus réalistes à ses pensées automatiques négatives.

Comment arriver à combattre les pensées négatives?
Dépression
Dépression

Pour le dire simplement, la personne doit retrouver du plaisir. Pour cela, elle doit s’engager dans des activités plaisantes. Les exemples ne manques pas. Assignation de tâches graduées  peut être une première étape. Par exemple, essayer de reprendre des activités mais de façon progressive afin de ne pas mettre la personne en situation d’échec. Cette dernière est l’ennemi premier pour tout espoir de guérison. Mais aussi, la répétition mentale devient un bon allié dans la thérapie. par exemple, la personne peut écrire des souvenirs agréables et les relire dans les périodes de baisse de moral

Encore, un plan d’activité peut être installé. Ce dernier permet d’entraîner la personne dépressive à se projeter dans l’avenir. De plus, les activités envisagées, lorsqu’elle seront réalisées permettront de renforcer la confiance en soi. Ce plan peut prendre la forme d’un agenda écrit que l’on peut mettre sur un mur ou le réfrigérateur. Il permet, entre autre, de facilité un rappel des réussites.

Pour conclure sur les exercices pour diminuer le sentiment dépressogène.
Dépression
Dépression

Il faut comprendre que l’individu interprète parfois négativement ses actes et réalise difficilement ses réussites. Ainsi, l’assignation d’activités agréables semble un axe fort de travail pour sortir de la dépression. Ceci se réalise par le redémarrage d’activités plaisantes abandonnées ou partiellement pratiquées. Un effort d’analyse des expériences sur la maîtrise de ces dernières et le plaisir éprouvées seront des alliés incontournables pour la guérison.

30 Déc

Les émotions, à quoi servent elles vraiment dans notre vie ?

Les émotions: à quoi servent-elles vraiment?

Les émotions sont souvent pour certains synonymes de souffrance. Elles seraient un déclenchement de ressentis désagréables que l’on se passerait bien. En fait, les émotions ne sont pas nos ennemis. Ainsi, elles sont là pour nous aider à reconnaître ce qui n’est pas bon pour nous. Voici ci-après quelques fonctions des émotions.

Elles servent à communiquer avec autrui
communiquer les émotions
communiquer

Tout d’abord, elles nous permettent d’envoyer des messages de notre état aux autres. Notamment, lorsqu’on aime quelque chose ou pas. Et, nous transmettons notre joie ou notre dégoût pour informer l’autre de nos préférences.

Les ressentis nous aident dans nos choix

Elles nous préparent à l’action. C’est-à-dire, quelles mobilisent notre corps pour s’engager dans une direction ou une autre. Ainsi, elles sont comme une préparation à bondir ou à s’enfuir.

Elles nous permettent de nous adapter

Nos affects nous permettent de réagir rapidement face à des événements particuliers. En détectant certains dangers par exemple notre corps réagit instantanément, de façon innée. Ainsi, cela nous permet de nous extirper rapidement d’une situation, comme un réflexe. Ce que notre réflexion plus rationnelle ne nous permet pas dans des situations de danger comme bondir en arrière.

Les émotions sont motivationnelles
choisir les émotions
choisir

Elles permettent de faire des choix. Un souvenir agréable rempli d’émotion nous poussent à revivre les mêmes instants. Ainsi, on cherchera par tous les moyens de revivre des moments passés. Mais aussi, il sera plus facile de choisir des gâteaux à la pâtisserie si l’on sait ceux que l’on n’a pas apprécié.

Conclusion
se protéger les émotions
carapace

On imagine que pour être heureux, nous devons ne pas vivre des émotions désagréables. Nous allons jusqu’à nous dire qu’une bonne carapace vaut tous les remèdes de la terre. Or, ce qui nous agresse ce ne sont pas les émotions mais ce à quoi nous sommes confrontés. Ainsi, les émotions sont de formidables alliées pour ne pas retomber dans des pièges passés. Faites leur confiance et acceptez-les! Et surtout, ne vous battez pas contre vous-même.

17 Déc

Trouble de panique ou crise de panique doit-on dire?

Introduction
Trouble de panique
trouble de panique

Chacun d’entre nous peut éprouver au cours de sa vie différentes situations de stress intense. Ce dernier s’apparente à une détresse extrême comme un sentiment de catastrophe ou bien même une crainte de mourir. Ce stress intense se manifeste par des sensations corporelles insupportables comme des palpitations ou bien un sentiment de déréalité. Peut-on alors parler de trouble de panique ?

Trouble de panique et sa définition

Le trouble de panique commence certes par une expérience de stress intense. Mais, il faut, principalement une répétition de cette même expérience dans le temps. Enfin et surtout, cette situation particulière doit se reproduire sans raison apparente. Pour le dire autrement, la crise de panique doit se reproduire en l’absence de contexte stressant comme en plein milieu de la nuit.

 

Pourquoi cela dure ?

Trouble de panique
Trouble de panique

Il se créé chez l’individu l’installation d’une anxiété dite anticipatrice. C’est un peu comme si la personne avait peur d’avoir à nouveau peur de ressentir les sensations négatives. Ainsi, cela aura pour conséquence d’augmenter la vigilance de l’individu sur l’apparition de ses sensations désagréables.

 

Que faire ?

Aujourd’hui, il est reconnu que la technique thérapeutique de la désensibilisation par l’exposition aux symptômes donne de très bons résultats chez plus de la moitié de la population. A celle-ci se rajoute un travail de restructuration cognitive. C’est un peu comme si on devait éduquer sur la physiologie de l’être humain. Enfin, la gestion des émotions trouve sa place par le contrôle de la respiration.

 

Conclusion

Pour conclure, le trouble de panique se définit comme une succession de crises de panique intenses. Ces dernières ne s’expliquent pas par la confrontation de la personne à des situations stressantes. Une hyper-vigilance s’instaure chez elle. A cela découle une détresse significative par le sentiment de l’absence de contrôle de son corps. La thérapie aura pour but de redonner cette confiance en soi par le contrôle de son corps.

19 Nov

Est-ce bien normal d’avoir l’impression de vivre deux personnalités?

Impression ou réalité?
double personnalité
double personnalité

Est-ce bien normal d’avoir l’impression de vivre deux personnalités? Parfois, lors d’une même situation, nous rassemblons deux sentiments comme la joie et l’amertume. Cette situation se retrouve par exemple lorsque nous parcourons des photos. Celles-ci ravivent des souvenirs agréables et malheureusement révolus. Alors, nous pouvons les signifier comme une expérience « douce-amère». En fait, accepter d’éprouver deux émotions lors d’un même événement s’acquiert dès l’enfance. Ainsi, ne nous alarmons pas si nous avons l’impression que deux personnes cohabitent dans notre tête.

Allons plus loin

double visage
Deux émotions

, cela se produit aussi lors d’un changement important dans notre vie. Notamment, nous pouvons être enthousiastes un jour par les espoirs qu’il suscite. Et, le lendemain, être démotivé par un nombre important d’incertitudes qu’il oblige à affronter. Nous rajoutons que pour résoudre ces dernières, nous pourrions être tentés de les occulter car source de stress. La technique pourrait être de se focaliser sur des souvenirs agréables pensant que ces derniers pourront nous éloigner d’une dépression probable de notre « côté obscur ». Même si l’idée est bonne à court terme, nous risquons de nous retrouver à long terme avec des problèmes beaucoup plus importants tant les incertitudes non résolues ont agit soit par ricochets sur d’autres situations, soit parce qu’elle demande des efforts de plus en plus important pour maintenir notre politique de l’autruche.

Deux personnalités et une saine vie psychique

C’est bien cette expérience que la petite fille du dessin animé « Vice-Versa » a éprouvé lorsqu’elle a éprouvée des émotions désagréables par le déménagement. Son combat sans fin s’est arrêté avec l’acceptation de la co-existence de ses émotions « joie » et « tristesse ».

Ainsi, nos émotions multiples pour une même situation ne reflètent donc pas une pathologie sous jacente mais bien notre capacité à devoir envisager la vie autrement. Ceci nous renforce aussi à l’idée que nous n’interprétons pas une même situation selon les critères que nous sélectionnons.

4 Nov

Je stresse trop ! Mais comment font les autres ?

Je stresse trop!

Je stress trop ! Mais comment font les autres? Beaucoup d’entre nous se sont posés une fois cette question. Notamment, lorsque nous sommes désemparés face aux problèmes quotidiens (adjoint parfois d’une once de culpabilité). Et, nous aimerions bien connaître la manière dont les autres gèrent leur vie. Mais, avant de chercher les recettes miracles qui font abaisser notre stress, serait-il intéressant de nous interroger par ce que l’on entend par « trop » ?

Un peu de recul
je ne stresse pas
Je stresse trop

Tout d’abord, pour entamer notre réflexion, regardons derrière nous. Il n’y a pas si longtemps, à l’époque de notre ancêtre l’homme de Cro-Magnon. Aussi, il se plaisait, dit-on, à transmettre à ses descendants une petite histoire de deux compères issus de familles différentes. Ainsi, ce récit était une manière d’expliquer l’utilité d’écouter son corps. Et, de ne pas toujours voir ses sensations comme des ennemis.

Deux famille pas comme les autres

Cromastressé et Cromapastressé vivaient dans une grotte et partageaient moultes expériences. Ils parlaient beaucoup notamment sur la manière d’aborder la vie. Aussi, dès le matin, Cromastressé réfléchissait à sa journée, à ce qu’il allait faire et sur les difficultés qu’il pourrait rencontrer. Mais, pendant ce temps là, Crocmapastressé, quant à lui, profitait des moments présents. Ainsi, il restait longtemps à apprécier son petit déjeuner ; à saliver sa tartine beurrée de graisse d’oie et siroter son bol de lait chaud de chèvre. Voilà, ci-après, un essai de retranscription de leur discussion.

Un drôle de dialogue
je stresse trop !
Je stresse trop !

Cromapastressé – Quelle belle journée en perspective ! Mais, regarde comme le ciel bleu se reflète à la surface de mon lait ! Aussi, sens-tu l’odeur des pins qui vient jusqu’à nous ?
– Bof, pas trop.
– Arrête de gesticuler dans tous les sens ! Détends-toi un peu, profite de ce que tu as autour de toi !

Cromastressé – J’aimerai bien être comme toi, mais bon . . .

Comme à l’accoutumée, nos deux compagnons se préparaient pour la chasse et, avant de partir, la discussion ressemblait souvent à celle-ci:
Cromastressé – N’as-tu rien oublié ?
Cromapastressé : – T’inquiète on n’est pas encore parti !
– Mais, dépêche toi! Sinon, on va louper la migration des mammouths !
– Reste cool ! Ils ne vont pas tous passer au même moment. Et, quand bien même, on attendra le deuxième passage si besoin !
– GRRRR ! Tu te rappelles où il faut jeter la lance pour le tuer ?
– Relaxe man ! On n’est pas à quelques centimètres près quand même !
– GRRRRRR !

Une étrange décontraction

Je stresse trop !
je stress trop !

Puis, nous les voilà partis sur le chemin de la traque aux mammouths. Et, la discussion ressemblait à quelques mots près à ce genre là :
Cromastressé – Chut ! Tes pas font trop de bruit !
Cromapasstressé – T’inquiète ! Souffle, respire ! Tu ressens comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui ?
– GRRR ! T’as pas senti une odeur de mammouth ?
– De quoi ? En ce moment, ce sont plutôt ces jolies fleurs que j’apprécie !
– GRRR. Tais-toi ! Ecoute ! J’ai entendu un bruit bizarre . . .
Cromapasstressé – Oulala ! S’il fallait que je m’inquiète pour tous les bruits bizarres. En tout cas, j’entends le chant de l’oiseau perché sur cet arbre ! L’entends-tu aussi ?
Cromastressé – Oui . . . ben non . . . pas trop !
Cromapasstressé – Et oui détends-toi ! Tu ne goûtes pas aux bonnes choses qui t’entourent!
Cromastressé – . . .

Cromapasstressé – Oh ! Regarde ce bel animal derrière les herbes hautes! Qu’est-ce qu’il est grand ! Que son pelage est long et brillant ! Que ses dents sont grandes et courbées ! Il n’arrête pas de bouger sa tête. Des moustiques l’agressent peut-être ? Il grogne un peu. Veut-il me dire quelque chose ? Oh ! Il a un tout petit bébé avec lui. Qu’il est mignon ! Je vais m’approcher pour le caresser un peu . . .
– . . . »

Je stresse trop ! Quelle conclusion?

Notre ancêtre Cro-magnon finissait l’histoire en posant cette question : « A votre avis les enfants, nous descendons de quelle famille ? ». >Je n’ose vous demandez la réponse…
Ainsi, à la suite de ce récit, allons-nous, peut-être, reconsidérer notre impératif à chercher la solution chez autrui pour réduire notre « trop » de stress? Et, serait-il plus opportun, dans un premier temps, de reconnaître, de comprendre et d’accepter notre corps et sa fonction ?