Sommes-nous anxieux?
Se faire du souci serait-il bien normal? Nous entendons souvent autour de nous dire, lorsque que l’on exprime un souci, que l’on « devrait respirer, prendre l’air ou des vacances ». Cette remarque apparaît plus particulièrement à l’encontre des personnes qui se tracasse la tête plus que les autres. Peut-on, sous ces simples remarques, nous cataloguer comme une personne anxieuse lorsqu’on se fait du souci pour un problème présent ou futur ?
Les critères de sévérité
Voici quelques critères qui pourrait nous mettre la puce à l’oreille ! Tout d’abord, si vous avez l’impression que vos soucis sont récurrents ou que vous avez dû mal à vous en défaire révèle un premier signe d’alerte. De plus, si vous avez des difficultés à vous détendre, l’impression d’être facilement fatigué ou faites des efforts pour vous concentrer, vous pouvez sérieusement commencer à vous interroger. D’autres manifestations comme le sentiment d’avoir l’esprit vide, une irritabilité fréquente, une tension musculaire et le sommeil perturbé sont aussi de bons indicateurs. Enfin, si vous considérez que ces soucis accompagnés de symptômes précédents déclenchent une anxiété significative, vous serez éclairée de chercher des techniques de relaxation ou de résolution de problème.
Se faire du souci est-ce normal ?
Soyons clair, se faire du souci est une bonne préoccupation. Cela permet de préparer l’avenir et de mettre en place des solutions pour éviter des désagréments. Là où l’on peut dire que c’est pathologique, c’est lorsque le fait de se faire du souci est excessif. Mais comment différencier un souci excessif d’un souci normal ?
Tous nos soucis sont légitimes. Ce qui les différencient de normaux c’est lorsque nos heures de ruminations n’ont que très peu d’effet sur le soulagement. En fait, nos techniques pour faire face sont illusoires ou plus précisément apaisante que temporairement.
Un petit exemple pour conclure
Un petit garçon peut redouter de parcourir un chemin qui traverse une forêt. Cette angoisse s’explique par la crainte de rencontrer le grand méchant loup. Cette anxiété se manifeste par des sensations désagréables comme la boule au ventre. Il cherchera alors à se rassurer en demandant à ses parents qu’il ne risque rien. Les paroles rassurantes vont apaiser l’enfant en l’éloignant de l’image terrifiante d’être dévoré par l’animal. Mais ce sentiment ne sera que temporaire. Car, le loup existe toujours ainsi que la problématique de traverser la forêt. Ce qu’il faut conclure, ce n’est pas le souci en lui-même qui fait défaut mais bien notre manière de réduire l’anxiété qu’il provoque.